Parcelles n°16
Christian Laballery
Sous le miel des lampes
Au plus près de la diffraction de la lumière, un homme est là, debout, qui se dresse. Ni conquérant ni abattu, simplement debout, le poète épie les battements de vie autour de lui et en lui. Il insiste sur la précarité de toute chose, sur la permanence de vivre. Il est une main tendue à « l'oiseau qui me rêve », il est aimant « sur cet énorme poids de néant ».
Extrait :
Le monde est
maîtrisable dis-tu
ta main se
referme pourtant
sur cet énorme
poids de néant
que mesure seule
ta respiration.
Après avoir publié dans différentes revues (Décharge, Multiples...), Christian Laballery, qui a choisi de vivre à Fécamp, anime différentes actions autour de la poésie vivante.
Il participe à des lectures et animations ouvertes à tous les publics.